Ruses de riches. Pourquoi les riches veulent maintenant aider les pauvres et sauver le monde.

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Jean-François Draperi, Editions Payot, Paris, France, octobre 2020

Entre 5 000 et 13 000 milliards de dollars par an : bienvenue dans le monde très cynique du business social… Le business social ? C’est nouveau, ça vient des États-Unis, et ce n’est pas très social. Une date ? Depuis l’an 2000. Un objectif ? Appliquer les méthodes du capitalisme financier aux activités sociales. Des moyens ? Les grandes fondations, les start-ups sociales, la théorie dite BOP, et l’art de détourner le sens des mots qui ont un sens (émancipation, environnement, écosystème, coopération, intérêt général). Un risque ? La mort du lien social. Une conséquence ? L’augmentation de la fortune des plus riches et l’accroissement des inégalités.

Partant d’une vraie question : pourquoi ceux qui ont le plus contribué à casser l’économie réelle sont-ils ceux qui, quelques années après, prétendent résoudre la question sociale ?, ce livre ne critique évidemment pas la sincérité des projets des start-ups sociales, mais il nous alerte sur l’un des nouveaux visages du capitalisme pour que nous ne participions pas involontairement à une idéologie que nous réprouvons profondément. Exemples à l’appui, il rappelle qu’il existe depuis longtemps des alternatives efficaces, fondées sur un autre modèle que les riches combattent. Et si l’on osait se passer des riches ?